Miel
Publié le 10 Octobre 2005
Etrange nuit.
Hier soir, deux images ont frappé mon esprit. La première était un pot de miel de couleur claire dans un coin de la cuisine de notre hôte. J’ai résisté à l’envie de l’ouvrir et d’en caresser la surface avec le doigt ou la langue. La raison m’a dicté qu’il ne serait pas convenable de goûter quelque chose à quoi je n’avais pas été convié, après deux jours à se délecter de pâtisseries que notre amie prépare à la perfection : tartes au citron, crumble aux pommes et aux fruits rouges, gâteaux de noix, chocolat et noisettes.
La deuxième image était la lecture du blog de Marie B. : « Douce attention ». La description de son premier amant, un homme d’une patience et d’une douceur infinies avec « quelque chose de propre, de léger et de blond qui émanait de lui »… Figure emblématique, androgyne et troublante, dans l’imaginaire de mon adolescence.
Le rêve s’est construit à partir de ces images. J’étais dans cette grande maison ancienne, en pleine Bourgogne, un soir de stage où nous dormions tous sur place, près du feu, à même le sol de la salle de réunion. Sous la grande couette, elle était allongée près de moi : une toute jeune femme au teint diaphane, les yeux très clairs, cheveux courts. Elle s’est approchée, ma main s’est enroulée autour de sa taille, j’ai senti son ventre palpiter, j’ai goûté sa peau, un mamelon couleur de nacre au goût sucré. Ses lèvres qui mordaient les miennes. L’attente humide de son sexe.
Je ne sais pas pourquoi les rêves érotiques ne suivent jamais leur cours. L’obscurité m’a surpris à tenter de comprendre cette attirance compulsive vers les miels blonds ou châtains clair : tilleul, colza ou lavande. Alors que — pour me punir de ce fétichisme ? — les vieilles dames ne m’offrent que du châtaignier.
Hier soir, deux images ont frappé mon esprit. La première était un pot de miel de couleur claire dans un coin de la cuisine de notre hôte. J’ai résisté à l’envie de l’ouvrir et d’en caresser la surface avec le doigt ou la langue. La raison m’a dicté qu’il ne serait pas convenable de goûter quelque chose à quoi je n’avais pas été convié, après deux jours à se délecter de pâtisseries que notre amie prépare à la perfection : tartes au citron, crumble aux pommes et aux fruits rouges, gâteaux de noix, chocolat et noisettes.
La deuxième image était la lecture du blog de Marie B. : « Douce attention ». La description de son premier amant, un homme d’une patience et d’une douceur infinies avec « quelque chose de propre, de léger et de blond qui émanait de lui »… Figure emblématique, androgyne et troublante, dans l’imaginaire de mon adolescence.
Le rêve s’est construit à partir de ces images. J’étais dans cette grande maison ancienne, en pleine Bourgogne, un soir de stage où nous dormions tous sur place, près du feu, à même le sol de la salle de réunion. Sous la grande couette, elle était allongée près de moi : une toute jeune femme au teint diaphane, les yeux très clairs, cheveux courts. Elle s’est approchée, ma main s’est enroulée autour de sa taille, j’ai senti son ventre palpiter, j’ai goûté sa peau, un mamelon couleur de nacre au goût sucré. Ses lèvres qui mordaient les miennes. L’attente humide de son sexe.
Je ne sais pas pourquoi les rêves érotiques ne suivent jamais leur cours. L’obscurité m’a surpris à tenter de comprendre cette attirance compulsive vers les miels blonds ou châtains clair : tilleul, colza ou lavande. Alors que — pour me punir de ce fétichisme ? — les vieilles dames ne m’offrent que du châtaignier.