Moteur
Publié le 26 Octobre 2006
Elle est assise en amazone sur le porte-bagages de ma mobylette verte. Nous avons roulé en descente jusqu’à une petite ville, traversé quelques carrefours, et je m’apprête à prendre une petite route qui remonte lentement vers la montagne. Je ne sais pas vraiment où l’emmener ; seulement qu’avant de passer le pont nous pourrons nous arrêter dans un pré bordé de joncs, les pieds dans l’herbe humide sous un ciel bleu qui pourrait être celui du Portugal.
Il n’y a pas grand chose à attendre. D’ailleurs, elle reste silencieuse à me regarder, le visage éclairé d’un sourire qui me vide de toute pensée.
Nous avons pris la route. Soudain je m’aperçois que le moteur ne donne rien : le carburateur fait encore des siennes. En me penchant pour le nettoyer je m’aperçois que je suis vêtu d’un pantalon de grossière toile noire dont la braguette est ouverte.
Le clocher voisin a sonné neuf coups et notre petite chienne a sauté sur le lit pour nous réveiller. Il faut rejoindre la famille.
Il n’y a pas grand chose à attendre. D’ailleurs, elle reste silencieuse à me regarder, le visage éclairé d’un sourire qui me vide de toute pensée.
Nous avons pris la route. Soudain je m’aperçois que le moteur ne donne rien : le carburateur fait encore des siennes. En me penchant pour le nettoyer je m’aperçois que je suis vêtu d’un pantalon de grossière toile noire dont la braguette est ouverte.
Le clocher voisin a sonné neuf coups et notre petite chienne a sauté sur le lit pour nous réveiller. Il faut rejoindre la famille.